Une rencontre...

[Alosya]

Alosya poursuivait inlassablement le chemin du sang, choisissant au hasard de ses errances sa prochaine victime…

Protégée par les ténèbres elle s’approcha. Une larme glissa sur sa peau d’albâtre et mourut sur ses lèvres asséchées par l’instant. Prisonnière de ce don obscur, ses dents pénétrèrent le cou gracile de Lliane pour en ressortir lentement. Doucement, celle-ci ouvrit les yeux et fixa longuement son exécutrice de ses pupilles dilatées. Détournant le regard, Alosya déposa la chevelure de Lliane sur son épaule, masquant ainsi les infimes traces rouges laissées par ses canines acérées.

A peine s’était-elle relevée pour fuir vers d’autres moissons sanglantes, que son corps fut parcouru par un long frémissement. Ses sens en alerte, Alosya se figea, ses yeux perçants presque transparents fouillant la nuit opaque.

Il est là ! immense et sombre. Elle le perçoit derrière elle, son souffle effleurant sa nuque, il est l’ombre de sa future agonie. Elle sent l’heure de son sacrifice proche, peut-être libérateur. Tuer pour ne pas mourir, ou mourir pour ne plus tuer. Sous le joug d’une si cruelle torture Alosya laisse l’homme dénommé Désespoir lui broyer les épaules avant de la marquer de l’empreinte indélébile…

[Desespoir]

…L’empreinte de la peur, c’est ce qui marquera les ennemis des Vkykolakas. Et je m’appliquerai personnellement a l’incruster au fer rouge dans la chaire de nos agresseurs. Cependant, il arrive que le dialogue s’installe dans ces situations d’ultra-violence. Faut-t-il rester de marbre et appliquer la sentence que la force autorise à infliger, ou accepter la condition de prédateur de sa proie, et se reconnaître a travers son acte? Toujours est-il que notre sœur Lliane a souffert de ces agressions, je lui délègue donc le droit de t’ouvrir notre domaine…

[Lliane]

Au hazard les victimes.... je ne le crois pas ça. Pas quand c'est 2 fois par jours pendant les semaines.
Je devrais dire non à ton adhésions déjà parsque tu t'es acharné sur moi mais qu'avec un jeu comme celui la tu risque de causer du tord à tout le monde. Des cible à tuer il y en a beaucoup donc si tu arrête de t'acharner sur les même comme tu l'a fais sur moi... moi ça me pose pas de problème. J'aime le combat et le gout du sang tout autant que toi donc je ne vais pas être rancunière mais qu'à cette petite condition.

[Alosya]

Nier ses sombres désirs ou faillir à son humanité...

Il n'est donc point nécessaire d'ouvrir les portes Dame Lliane, je retourne en mes contrées lointaines.

[Desespoir]

Ainsi soit-il!

[aLaYa]

Mes soeurs,

qu'en est-il de cet esprit fraternel que jadis les vrykolakas pouvaient arborer sans honte !!
Notre humanité s'est envolée avec notre vie... Nous sommes soumis à cette forme pour longtemps encore, et il ne sera pas rare que nos instincts, ainsi modifiés, prennent le pas sur notre jugement.

Puissions nous dans notre non-vie faire preuve d'universalité, précipitant ainsi ces impulsions en second plan.

Longue non-vie à vous, que nos mains s'habillent du sang de nos ennemis.




aLaYa petite soeur de sang

[Lliane]

je ne pense pas qu'il s'agit de nier ses désirs ou son humanité. Je pense simplement qu'il s'agit de ne pas faire subir ses allies en s'acharnant sur une même personne.
Mais qu'il en soit ainsi si c'est ainsi que tu voix les choses.

[Dalar]

Pour ma part, me faisant souvent raider par les mêmes personnes, je ne suis pas pour un tel comportement, mais j'admet qu'il est beaucoup plus simple de toujours traquer une proie qui rapporte plutôt que d'aller sans cesses en chercher de nouvelles. Cette affaire ne me regarde que de loin, mais en tant que membre, je me permet tout de même de donner mon avis : une entente, même sans alliance, est toujours préférable à une querelle stérile qui dure parce que les deux partis sont trop fier.


Sur ces bonnes paroles, je repars au tripot!

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